Antonin
FANART a la particularité d’être typiquement bisontin. Né en 1831 à Besançon,
mort dans la même ville en 1903, il y a été conseiller municipal, certes, après
avoir été sous-préfet de Montbéliard. Il initie, à Besançon toujours, le
premier musée Granvelle.
Ce peintre
bisontin a fait ses armes à Genève auprès de François Diday, paysagiste. De là,
Antonin Fanart acquerra une forte inclination pour la peinture de montagnes, de
rochers et, de manière générale, pour les paysages franc-comtois, savoyard ou
suisses. C’est dans ces paysages accidentés qu’il y traite de la lumière,
parallèlement à une école de Barbizon qu’il connaît bien. Il expose au Salon
plusieurs années d’affilée et obtient une mention honorable en 1861.
La fin de
sa vie verra des œuvres de plus grands formats et d’aucuns y verront une
évolution vers l’impressionnisme.
Son œuvre
est abondante. Il est difficile de ne retenir que quelques œuvres typiques.
Citons néanmoins Coup de soleil avant
l’orage (1861), Chêne sur le plateau, qui n’est pas sans faire allusion au Chêne
de Flagey de Gustave Courbet, ou Le
ruisseau du puits noir, qui rappelle également le ruisseau couvert de Gustave Courbet, ou encore Bord de rivière (1888), Autour de la marmite
(1870) où les à-plats si particuliers à Antonin Fanart sont bien présents.
Antonin
Fanart est présent aux musées de Besançon et Dole, notamment.
Emile
Isenbart fut un élève d’Antonin Fanart.