Jules
Emile Zingg est né à Montbéliard en
1882. Il est mort à Paris en 1942.
En 1911, à
l’école des beaux-arts de Paris, il est second au prix de Rome et emporte un
prix national. Ses thèmes de prédilection sont les paysages.
A
Perros-Guirec, il rencontre Maurice Denis et Paul Sérusier.
Dès 1912,
il prend conscience d’une rupture nécessaire dans sa manière de peindre.
L’influence de Cézanne et autres impressionnistes y est pour beaucoup. C’est à
noter dans la mesure où Cormon, son professeur à l’école des beaux-arts de
Paris ne prenait pas au sérieux les impressionnistes. La recherche de
l’harmonie des couleurs devient alors l’obsession de Zingg. Les paysans à
l’ouvrage ; les villages ensoleillés ; les moissons… Mais toujours
cette recherche de l’harmonie de couleurs.
La Grande
Guerre le marque – comme tant d’autres. Il part en 17, comme Vuillard,
volontaire, comme peintre aux Armées sur le front de l’Est. Le cimetière de 1917 est particulièrement
fort.
Après la
guerre, il rejoint sa famille en Auvergne. Les années 20 verront d’autres
séjours en Auvergne. De cette Auvergne, on garde ses fameux labours en Auvergne.
En 1926,
il crée la Société belfortaine des beaux-arts.
Il
séjourne à Abbeville, dans la maison de ses beaux-parents, puis, en 1935, dans
le Vexin, proche de la vallée de l’Epte. Il revient tous les hivers en Franche
Comté.
Outre sa
période de jeunesse et la courte période relativement « japonisante »
juste après la première Guerre, notamment forte de nombreuses aquarelles, Zingg
se distingue par ses coups de pinceau, francs et sûrs, larges et colorés.
Zingg, c’est une action, un rythme dans une harmonie de couleurs.
Jules
Emile Zingg meurt à Paris en 1942.
Outre le
musée de Montbéliard, ses œuvres sont présentes dans de nombreux musées.